Passionné d'écologie et de solutions naturelles, Nicolas a été le fondateur de la Compagnie du Bicarbonate et a rédigé deux ouvrages chez l'éditeur Eyrolles sur le bicarbonate et le chlorure de magnésium. Il essaie de mettre à la portée de tous une information claire et objective contribuant à la préservation de la santé et de l'environnement.
L’association du chlorure de magnésium et de l’iode semble donner de bons résultats pour faire régresser, voire disparaître, les nodules de la thyroïde qui peuvent à terme se cancériser. Il est d’ailleurs dommage que le Delbiase d’origine, qui contenait de l’iodure de magnésium, se soit vu privé de cette molécule. Une bonne solution est de consommer du nigari, extrait du sel marin, qui contient de l’iode résiduel, ou de veiller à consommer un sel correctement iodé (ce qui est souvent le cas, le sel étant même souvent conjointement « iodé » et « fluoré », ce qui n’est pas forcément utile si l’on est déjà suffisamment supplémenté en fluor d’autre part). Dans le doute, un sel marin naturel et non raffiné est d’ailleurs préférable à un sel gemme purifié et auquel auront été ensuite ajoutés de l’iode ou du fluor d’origine synthétique. La consommation d’algues, naturellement fortement chargées en iode, peut être utile également.
En termes de dosage, Marie-France Muller dans son ouvrage Le Chlorure de magnésium. Un remède miracle méconnu (Éditions Jouvence) suggère de prendre 2 comprimés de Delbiase par jour, correspondant à 2 verres de 100 ml de chlorure de magnésium à 20 g/l. Pour ce type de dosage, la durée des cures ne devra pas excéder 20 jours afin d’éviter toute potentielle fatigue rénale.
Plus de 80 % des femmes déclarent être sévèrement incommodées à l’approche de leurs règles. Les manifestations du syndrome prémenstruel sont variées : maux de têtes, éruptions cutanées (et en particulier acné), douleurs dans le bas-ventre et à la poitrine, fatigue et irritabilité…
L’intensité de certains de ces symptômes peut être réduite par la prise de chlorure de magnésium, et en particulier les maux de tête (voir « Migraine, maux de tête » 7), les poussées d’acné (voir « Acné » ), et la fatigue.
Sur le plan pratique : 1 à 2 verres de chlorure de magnésium dès les premières manifestations du syndrome prémenstruel permettraient d’en limiter la durée et l’intensité.
La spasmophilie est une pathologie encore mal définie tant sur ses causes que sur sa définition. Il a d’abord été suspecté qu’une carence en calcium pouvait en être à l’origine, puis elle a été classée parmi les maladies d’origine nerveuse. Bien que ces symptômes touchent aujourd’hui une dizaine de millions de personnes en France, en grande majorité des femmes, l’existence même de cette pathologie, dont la définition est effectivement très floue, est encore contestée. Il semble qu’une carence en magnésium en soit très souvent la cause organique(voir dans la partie « Conséquences des carences en magnésium » le paragraphe « Spasmophilie » ), mais cette observation fait également encore débat au sein du corps médical. Néanmoins, l’administration de doses suffisantes de magnésium permet souvent de venir à bout des symptômes, mais il faut faire preuve de patience, car les résultats peuvent prendre quelques semaines, voire quelques mois.
Plusieurs cures de chlorure de magnésium par an, si possible en association avec de la vitamine B6 (apportée naturellement par de la levure de bière, par exemple) pour en favoriser l’assimilation, surtout lors d’épisodes stressants, seront particulièrement indiquées chez les personnes présentant des symptômes de la spasmophilie.
À la suite des premières opérations à coeur ouvert, au cours desquelles on utilise un dispositif coeur-poumon artificiel, les chirurgiens constataient souvent une arythmie cardiaque après rétablissement de l’activité cardiaque naturelle. Dans de nombreux cas, un trop faible taux de magnésium était relevé, et un simple apport en magnésium permettait de rétablir des battements réguliers.
En cas de crise cardiaque, une administration immédiate de magnésium par voie intraveineuse fait considérablement baisser la mortalité et la fréquence des complications. Une étude réalisée en 1986, et citée par le docteur Raoul Vergini dans son ouvrage Vertus curatives du magnésium, a mis en évidence que, sur 103 patients hospitalisés dans une unité coronarienne, plus de 53 % présentaient un taux de magnésium anormalement bas. Une autre étude, citée dans ce même ouvrage, a montré que sur 100 patients frappés par une crise cardiaque et immédiatement traités par magnésium, on n’avait dénombré qu’un seul décès, alors que 60 décès avaient été déplorés parmi les 200 patients qui n’avaient reçu que des anticoagulants.
D’autre part, une des mesures d’urgence les plus efficaces en cas de crise d’accélération des battements cardiaques (ou « tachycardie paroxystique ») avec des fréquences de plus de 180 battements par minute est de pratiquer une injection intraveineuse de magnésium. Cette injection suffit souvent à ramener le coeur à un rythme normal, et une supplémentation régulière en magnésium permet d’éviter de nouveau emballements.
Ces trois arguments solidement établis prouvent à quel point le maintien d’un taux constant et suffisant de magnésium dans notre organisme est important pour notre harmonie cardiaque !
Dès les premières manifestations du rhume ou de la sinusite (nez encombré ou qui coule), avaler 1 verre de 125 ml de chlorure de magnésium, puis poursuivre par une cure de 2 verres par jour si nécessaire.
Le chlorure de magnésium, les rhumes et les sinusites.
Pour permettre au chlorure de magnésium d’agir localement, instiller quelques gouttes dans chaque narine matin et soir, et avant de sortir lorsqu’il s’agit d’une rhinite allergique due aux pollens ou d’un rhume des foins, par exemple. Un rinçage des sinus au chlorure de magnésium sera encore plus efficace (à l’aide d’un « lota », par exemple, petit dispositif très économique et facile à se procurer en pharmacie). Aspirer le chlorure de magnésium par une narine et le rejeter par l’autre ou en passant par la gorge.
Préparation pour le rinçage des sinus : dans 1 verre de 100 ml d’eau tiède préalablement bouillie, dissoudre 1/2 cuillerée à café de fleur de sel et 1/2 cuillerée à café de chlorure de magnésium.
Attention : pour les enfants, l’opération peut être plus difficile. Il est aussi possible de mettre cette préparation dans un petit pulvérisateur bien propre et n’ayant jamais contenu de produit irritant, et d’en introduire 1 ou 2 pulvérisations dans chaque narine. Répéter l’opération 2 fois par jour aussi longtemps que nécessaire.
Si aucune amélioration n’est constatée après 24 heures, consultez votre médecin.
Dans le cas des allergies saisonnières, un renforcement des défenses immunitaires pourra être utile avant la période critique. Une cure commencée tout début mars pourra permettre de mieux aborder la saison des pollens.
Attention ! Même s’il peut provoquer une diarrhée occasionnellement, en début de cure ou en cas de surdosage, le chlorure de magnésium ne fait pas maigrir ! En revanche, il peut aider à passer le cap d’un régime un peu stressant et possible source de déséquilibre alimentaire… et de carence en magnésium ! Une cure de chlorure de magnésium de 3 semaines avant le régime permettra de l’aborder plus sereinement et avec un organisme renforcé et en pleine possession de ses défenses immunitaires. En revanche, attention de ne pas cumuler à la fois un régime très riche en fruits et légumes et par définition naturellement laxatif (comme le « régime raisin » par exemple) avec une cure de chlorure de magnésium, car l’effet cumulé pourrait être trop déshydratant et donc fatiguant pour l’organisme.
Le psoriasis est une maladie de la peau et du cuir chevelu très répandue et encore mal connue malgré les nombreuses études qu’il a suscitées.
Le chlorure de magnésium, psoriasis.
Son apparition est imprévisible, bien qu’elle coïncide souvent avec un événement marquant (accident, séparation, perte d’un proche…). Il n’existe malheureusement pas de guérison définitive, et les poussées peuvent réapparaître, très souvent à la faveur d’un stress. La prévalence du psoriasis est évaluée à plus ou moins 3 % de la population, ce qui en fait un marché particulièrement attirant pour les laboratoires. De nombreuses solutions, dont certaines sont très coûteuses, se partagent le « marché ». Le chlorure de magnésium est à prendre comme une de celles-là, mais ne rapporte pas grand-chose et ne bénéficie donc d’aucune publicité au sens où on l’entend traditionnellement. Il semblerait toutefois que ses résultats soient parfois spectaculaires, et une recherche de témoignages sur Internet permet de s’en faire une idée. Encore une fois, précisons qu’il faut conserver un certain recul vis-à-vis des blogs et des forums, mais le témoignage ci-dessous, collecté sur un site canadien (http://reponses.qctop.com/comment-soigner-le psoriasis.html) et qui date de 2011, restitué dans son intégralité, est intéressant dans la mesure où il paraît sérieux et représente la synthèse de nombreux autres publiés d’autres parts.
« J’ai du psoriasis depuis vingt ans que je soigne avec un traitement à base de corticoïdes (pommades et lotion…), ça marchait plutôt bien, mais depuis quelque temps, plus j’en mettais, moins les résultats étaient bons. J’ai découvert le chlorure de magnésium. J’avais notamment au niveau de l’aine en haut des cuisses de grosses plaques de 10 cm² environ. J’avais des brûlures et des démangeaisons incroyables, et à la fin la pommade n’avait plus aucun effet, au contraire. J’ai donc essayé le chlorure. J’ai commencé par prendre 3 verres par jour, 1 le matin, 1 à midi, 1 le soir pendant 15 jours (1 sachet dilué dans 1 litre d’eau à mettre au frigo pour faire passer le goût amer), puis j’ai appliqué en plus un coton imbibé de chlorure dilué sur les plaques, et sur le cuir chevelu, en lotion, car j’en ai aussi à cet endroit. Au bout de 1 semaine, l’amélioration a commencé à se voir. Au bout de 3 semaines, je suis passé à 2 verres par jour. Au bout de 1 mois tout avait disparu ! Aujourd’hui, je ne mets presque plus de pommade sur le corps, juste un peu de lotion pharmaceutique sur le cuir chevelu, et je peux dire que le chlorure de magnésium m’a été d’un très grand secours. En plus, à chaque fois que je me sens fatigué ou que j’ai un petit mal de gorge, un petit verre et tout va bien. Après on y croit ou on n’y croit pas, moi je pense que ce produit a de grandes vertus, en plus j’avais peur des conséquences sur l’organisme à terme de toutes ces pommades en grande quantité, je crois qu’à la fin l’organisme finit par s’habituer, les traitements fonctionnent au début, puis de moins en moins. Le chlorure me permet d’être beaucoup plus détendu, car je suis quelqu’un d’assez anxieux, je dors mieux, et tout le monde sait que le stress est un facteur aggravant du psoriasis. Quand tout s’est amélioré, vous pouvez passer à 1 verre par jour et faire de temps en temps des pauses de plusieurs jours avant de refaire une cure. Et pour ceux qui disent que ce n’est pas très bon au niveau du goût, ce n’est pas pire qu’une aspirine effervescente et c’est beaucoup mieux que de se pommader tous les jours ! »
Sur le plan pratique, 3 verres par jour (l’internaute ne précise pas la contenance de ses verres) semble être un peu excessif, et peut entraîner une diarrhée désagréable. Commencer par 2 verres de 125 ml par jour est suffisant, pour une cure classique de 20 jours suivie d’un arrêt de 10 jours.
Appliquer du chlorure de magnésium sur les plaques de psoriasis en laissant sécher à l’air libre peut également être utile. Comme le précise intelligemment cet internaute, le psoriasis étant reconnu pour avoir des fondements psychologiques, le chlorure de magnésium agit sans doute aussi par son action apaisante sur le stress et l’anxiété.
Le professeur Delbet, le docteur Neveu, le docteur Martin du Theil, s’accordent pour témoigner de l’action très intéressante du magnésium pour lutter contre l’adénome prostatique.
Professeur Delbet : « L’augmentation de la ration quotidienne en magnésium arrête l’évolution de l’hypertrophie de la prostate et la fait rétrocéder. Parmi les hommes qui prennent quotidiennement du chlorure de magnésium, aucun n’a, à ma connaissance, de problèmes prostatiques. »
chlorure de magnésium, prostate.
La prise régulière de chlorure de magnésium semble donc limiter, voire faire disparaître, les troubles de la prostate et en particulier les besoins de miction intempestifs. Les effets positifs observés sur la régulation du transit intestinal semblent être valables dans ce cas également. Le professeur Delbet a d’autre part observé une limitation de l’hypertrophie de la prostate. La prise de chlorure de magnésium n’a malheureusement pas d’effet curatif, puisque les troubles réapparaissent après l’arrêt des prises. Un à 2 verres de 125 ml de chlorure de magnésium constituent une bonne base de départ, en respectant bien la période de 20 jours puis une interruption de 1 semaine au minimum avant la reprise. Cela sera un bon complément à un traitement de base.
Le chlorure de magnésium, les plaies et les blessures diverses.
C’est sur les blessures, et en particulier sur les blessures de guerre, que les observations du professeur Pierre Delbet se sont d’abord portées. À la différence des antiseptiques locaux les plus utilisés à l’époque de la Première Guerre mondiale (et en particulier l’alcool), le chlorure de magnésium ne provoque pas la disparition de tous les micro-organismes, mais soutient ceux qui sont utiles contre ceux qui provoquent l’infection. En présence de chlorure de magnésium, un accroissement spectaculaire de la phagocytose (destruction des bactéries pathogènes par les globules blancs), dans certains cas multipliée par 3, est noté. Les études sont faites par le professeur Delbet d’abord in vitro (sur des cellules), puis confirmées par des observations in vivo (dans l’organisme). À l’époque de la guerre, puis par la suite, une solution de chlorure de magnésium à 12,5 ‰ (pour mille) est utilisée en pansement sur les plaies.
Aujourd’hui, les témoignages de l’efficacité de ce procédé sont nombreux (voir en particulier le paragraphe « Le chlorure de magnésium en famille : petite enquête à Saint-Paul-aux-Bois » ). L’énorme avantage du chlorure de magnésium, qui ne provoque pas la mort des cellules soumises aux agressions extérieures (et en particulier les cellules de la peau), est qu’il permet une cicatrisation beaucoup plus harmonieuse, en particulier avec moins de « bourgeonnements ». Ce raisonnement est valable pour les plaies ouvertes mais aussi pour les brûlures.
Voici comment procéder : diluer 20 g de chlorure de magnésium dans de l’eau préalablement bouillie, en imbiber des compresses stériles et les appliquer sur la plaie. Ces compresses doivent être renouvelées le plus souvent possible, au minimum 2 à 3 fois par jour, et toujours avant qu’un séchage complet ne soit observé. Il semble en effet que la compresse s’appauvrisse vite en chlorure de magnésium, qui passe rapidement dans le corps via la plaie pour agir.
Attention : toute plaie ou brûlure importante ou infectée doit faire l’objet d’une consultation ou d’une visite aux urgences ! Si, en dépit de l’utilisation du chlorure de magnésium, vous constatez une progression de l’inflammation de la zone blessée, consultez immédiatement votre médecin.
Dans le cas de l’otite, il peut être particulièrement intéressant de combiner une action générale (traitement d’attaque à adapter en fonction de l’âge – voir le paragraphe « Mise en garde, dosages et contre-indications » ) et une action locale en faisant couler doucement quelques gouttes tièdes de la solution de chlorure de magnésium dans l’oreille douloureuse (laisser agir quelques minutes, puis faire évacuer).
Le chlorure de magnésium, otite.
Attention, la très grande majorité des otites se guérit rapidement et sans séquelles, mais si vous ne constatez aucune amélioration en 12 à 24 heures, il faut immédiatement consulter un médecin qui interviendra en urgence s’il suspecte une complication en mastoïdite.
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