Les effets du chlorure de magnésium sur la concentration, la mémoire et les activités intellectuelle
Le magnésium, sous diverses formes, est régulièrement prescrit par le corps médical en période d’examen et d’effort intellectuels intenses. Les expériences répétées du docteur Marianne Mousain-Bosc sur les problèmes d’hyperactivité chez l’enfant ont mis en évidence un puissant effet stabilisateur du magnésium sur l’humeur, la capacité de concentration et donc la qualité de l’apprentissage et de l’assimilation (et cela est parfois illustré par des reproductions d’écritures d’enfant avant et après les cures de magnésium, particulièrement impressionnantes).
Le cortex, la substance blanche cérébrale et le cervelet sont riches en magnésium. La baisse du taux de magnésium de ces organes est d’ailleurs un signe de vieillissement et de baisse des capacités intellectuelles.
L’intervention du magnésium dans les échanges des cellules, nerveuses en particulier, est maintenant parfaitement reconnue et documentée.
À quelque âge que ce soit, on aura donc intérêt à prévoir une cure de chlorure de magnésium avant d’entrer dans une période d’efforts intellectuels intenses, qui génère elle-même souvent du stress, et parfois des perturbations dans l’alimentation qui peuvent être sources de carence en magnésium.
Le chlorure de magnésium, concentration, mémoire et activité intellectuelle.
L’effet du chlorure de magnésium sur la libido serait tel que le professeur Delbet déconseillait formellement d’en donner des quantités trop importantes aux adolescents !
Quelques commentaires assez cocasses sont disponibles sur certains blogs et forums Internet, visiblement émis par des adolescents ou de très jeunes adultes essentiellement masculins et très enthousiastes… certains compléments alimentaires un peu « opportunistes » mettent d’ailleurs cette propriété du magnésium en avant comme argument de vente. Passons…
Chlorure de magnésium, Libido et tonus sexuel.
La libido étant fortement dépendante de l’état psychique général, d’une part, le tonus et la performance sexuelle étant liés à l’état physiologique, d’autre part, le chlorure de magnésium étant un facteur d’amélioration de l’un comme de l’autre… il est raisonnable de penser qu’il puisse avoir une influence positive sur la sexualité. D’après les témoignages, cette influence semble se manifester de façon différente en fonction de l’âge : il agirait de façon très puissante et relativement rapide (en quelques jours) sur les individus jeunes, et de façon plus progressive sur les personnes plus âgées. Une cure de chlorure de magnésium peut être un bon moyen de rétablir un fonctionnement plus harmonieux de la sexualité… en se donnant aussi la chance d’agir sur d’autres paramètres métaboliques !
Des études récentes, dont les médias nous ont abondamment rebattu les oreilles, mettent en avant les vertus d’une sexualité régulière et épanouie, et en particulier le fait qu’elle est corrélée à la limitation de l’incidence de pathologies parfois graves (en particulier cardio-vasculaires et certains cancers, dont celui du sein et de la prostate). Côté masculin, l’artère caverneuse de la verge est une artère vasculaire qui, comme les autres, peut se scléroser. Et l’effet positif du magnésium, et du chlorure de magnésium, sur la fluidité sanguine et la souplesse des artères est solidement établi. Même s’il n’existe visiblement pas d’étude corrélant la diminution des troubles de l’érection avec le taux de magnésium corporel, il y a fort à gager qu’on pourrait le mettre assez facilement en évidence.
Enfin, il suffit de penser à la sensation de plénitude et de profonde relaxation qui suit une relation sexuelle réussie, et de la mettre en parallèle avec l’effet reconnu du chlorure de magnésium sur la limitation du stress et de l’anxiété pour en conclure qu’il y a certainement là des interactions intéressantes à exploiter.
Le stress est un état consécutif à certains événements psychologiques (traumatismes, anxiété, colère, contrariété, deuil, surmenage, dépression, etc.) ou biologiques (intervention chirurgicale, écarts de température…) provoquant dans l’organisme des modifications pouvant être à l’origine de perturbations plus ou moins graves, comme une dépression du système immunitaire.
Certaines des hormones générées lors des situations de stress freinent en effet les défenses immunitaires lorsqu’elles sont sécrétées trop fréquemment et en quantité trop importante : l’adrénaline, qui va provoquer l’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la tension artérielle, la contraction des vaisseaux et de certains muscles, la libération de sucre dans le sang ; mais aussi les endorphines (sorte de morphine naturelle, elles sont sécrétées notamment par l’hypothalamus), qui vont bloquer la transmission de la sensation douloureuse entre la zone où la douleur est provoquée et celle où elle est perçue par le cerveau ; et quelques autres hormones : le cortisol – cortisone naturelle sécrétée par les glandes surrénales –, qui mobilise les réserves d’énergie de l’organisme, la corticotrophine – sécrétée par l’hypothalamus –, qui active l’hypophyse, et enfin la noradrénaline.Des recherches ont notamment mis en évidence que :
Des concentrations élevées d’endorphines sont à l’origine d’une diminution de l’activité de certains types de globules blancs destinés à défendre l’organisme.
L’adrénaline et le cortisol (« cortisone de l’organisme »), fabriqués par les glandes surrénales (situées au-dessus de chaque rein), diminuent le potentiel de défense d’une autre variété de globules blancs, les lymphocytes T.
Stress et pathologies
Il est maintenant établi qu’il existe une relation étroite entre le stress et les pathologies en général. Concernant le cortisol, par exemple, le mécanisme semble être le suivant : le cortisol en excès circule par le sang depuis les glandes surrénales jusqu’au cerveau. Là, il se fixe sur de nombreux neurones et déclenche des réactions au sein des cellules nerveuses. Parmi ces réactions, il y a notamment une libération importante d’ions Ca2+ (calcium ionisé). Or, un excès de calcium peut être néfaste pour les cellules : les neurones surchargés en calcium meurent. De ce fait, le stress chronique provoquerait un vieillissement prématuré du cerveau.
On a vu que les interactions physiologiques du magnésium avec le calcium sont nombreuses.
Le chlorure de magnésium, le stress et les pathologies
L’équilibre calcium-magnésium est absolument primordial. Cet afflux de calcium dans les cellules entraîne une hyperexcitabilité, et la production d’adrénaline est facilitée, ce qui permet des réflexes plus rapides en cas d’urgence mais peut entraîner un épuisement si cela n’est pas ou plus justifié (phénomène de « mauvais stress »).
L’apport de magnésium via le chlorure de magnésium permettra que le déficit ne s’installe pas et n’entraîne pas le fameux cercle vicieux du déficit en magnésium (voir le paragraphe « Assimilation du magnésium et mode de vie » ).
Concrètement, une alimentation permettant un apport régulier et suffisant en magnésium et quelques cures de chlorure de magnésium par an permettront d’éviter l’installation du stress et de ses effets.
Dépression
Souvent conséquence d’un stress (qu’il s’agisse d’un stress sous-jacent de longue durée ou d’un stress intense ou violent), la dépression est indissociable du magnésium.
Le magnésium a une influence déterminante sur l’humeur, à tel point que le célèbre professeur Pierre Delbet, dont il a été maintes fois question dans cet ouvrage, le surnommait volontiers « sa drogue » (voir le paragraphe « Le précurseur : le professeur Pierre Delbet » ). L’effet euphorisant produit par le chlorure de magnésium sur les malades avait interpellé les infirmières, qui avaient décidé elles-mêmes d’en boire et avaient constaté qu’il leur donnait « du coeur à l’ouvrage », ce qui était loin d’être superflu dans des hôpitaux accueillant les blessés en provenance du front de la Grande Guerre.
Les multiples témoignages de personnes ayant réussi à surmonter leur dépression grâce à une cure de magnésium montrent qu’il s’agit probablement de la carence qu’il faut combler en priorité pour espérer obtenir un résultat rapide et durable.
La dépression étant un processus complexe et très variable d’une personne à une autre, il est évidemment impossible de garantir qu’une simple supplémentation en magnésium permettra d’en venir à bout, mais les résultats peuvent être si spectaculaires qu’elle devrait être systématiquement envisagée avant toute prise de médicament psychotrope aux effets secondaires parfois lourds, et qui peuvent entraîner des phénomènes de dépendance.
Attention ! Même s’il peut provoquer une diarrhée occasionnellement, en début de cure ou en cas de surdosage, le chlorure de magnésium ne fait pas maigrir ! En revanche, il peut aider à passer le cap d’un régime un peu stressant et possible source de déséquilibre alimentaire… et de carence en magnésium ! Une cure de chlorure de magnésium de 3 semaines avant le régime permettra de l’aborder plus sereinement et avec un organisme renforcé et en pleine possession de ses défenses immunitaires. En revanche, attention de ne pas cumuler à la fois un régime très riche en fruits et légumes et par définition naturellement laxatif (comme le « régime raisin » par exemple) avec une cure de chlorure de magnésium, car l’effet cumulé pourrait être trop déshydratant et donc fatiguant pour l’organisme.
Le psoriasis est une maladie de la peau et du cuir chevelu très répandue et encore mal connue malgré les nombreuses études qu’il a suscitées.
Le chlorure de magnésium, psoriasis.
Son apparition est imprévisible, bien qu’elle coïncide souvent avec un événement marquant (accident, séparation, perte d’un proche…). Il n’existe malheureusement pas de guérison définitive, et les poussées peuvent réapparaître, très souvent à la faveur d’un stress. La prévalence du psoriasis est évaluée à plus ou moins 3 % de la population, ce qui en fait un marché particulièrement attirant pour les laboratoires. De nombreuses solutions, dont certaines sont très coûteuses, se partagent le « marché ». Le chlorure de magnésium est à prendre comme une de celles-là, mais ne rapporte pas grand-chose et ne bénéficie donc d’aucune publicité au sens où on l’entend traditionnellement. Il semblerait toutefois que ses résultats soient parfois spectaculaires, et une recherche de témoignages sur Internet permet de s’en faire une idée. Encore une fois, précisons qu’il faut conserver un certain recul vis-à-vis des blogs et des forums, mais le témoignage ci-dessous, collecté sur un site canadien (http://reponses.qctop.com/comment-soigner-le psoriasis.html) et qui date de 2011, restitué dans son intégralité, est intéressant dans la mesure où il paraît sérieux et représente la synthèse de nombreux autres publiés d’autres parts.
« J’ai du psoriasis depuis vingt ans que je soigne avec un traitement à base de corticoïdes (pommades et lotion…), ça marchait plutôt bien, mais depuis quelque temps, plus j’en mettais, moins les résultats étaient bons. J’ai découvert le chlorure de magnésium. J’avais notamment au niveau de l’aine en haut des cuisses de grosses plaques de 10 cm² environ. J’avais des brûlures et des démangeaisons incroyables, et à la fin la pommade n’avait plus aucun effet, au contraire. J’ai donc essayé le chlorure. J’ai commencé par prendre 3 verres par jour, 1 le matin, 1 à midi, 1 le soir pendant 15 jours (1 sachet dilué dans 1 litre d’eau à mettre au frigo pour faire passer le goût amer), puis j’ai appliqué en plus un coton imbibé de chlorure dilué sur les plaques, et sur le cuir chevelu, en lotion, car j’en ai aussi à cet endroit. Au bout de 1 semaine, l’amélioration a commencé à se voir. Au bout de 3 semaines, je suis passé à 2 verres par jour. Au bout de 1 mois tout avait disparu ! Aujourd’hui, je ne mets presque plus de pommade sur le corps, juste un peu de lotion pharmaceutique sur le cuir chevelu, et je peux dire que le chlorure de magnésium m’a été d’un très grand secours. En plus, à chaque fois que je me sens fatigué ou que j’ai un petit mal de gorge, un petit verre et tout va bien. Après on y croit ou on n’y croit pas, moi je pense que ce produit a de grandes vertus, en plus j’avais peur des conséquences sur l’organisme à terme de toutes ces pommades en grande quantité, je crois qu’à la fin l’organisme finit par s’habituer, les traitements fonctionnent au début, puis de moins en moins. Le chlorure me permet d’être beaucoup plus détendu, car je suis quelqu’un d’assez anxieux, je dors mieux, et tout le monde sait que le stress est un facteur aggravant du psoriasis. Quand tout s’est amélioré, vous pouvez passer à 1 verre par jour et faire de temps en temps des pauses de plusieurs jours avant de refaire une cure. Et pour ceux qui disent que ce n’est pas très bon au niveau du goût, ce n’est pas pire qu’une aspirine effervescente et c’est beaucoup mieux que de se pommader tous les jours ! »
Sur le plan pratique, 3 verres par jour (l’internaute ne précise pas la contenance de ses verres) semble être un peu excessif, et peut entraîner une diarrhée désagréable. Commencer par 2 verres de 125 ml par jour est suffisant, pour une cure classique de 20 jours suivie d’un arrêt de 10 jours.
Appliquer du chlorure de magnésium sur les plaques de psoriasis en laissant sécher à l’air libre peut également être utile. Comme le précise intelligemment cet internaute, le psoriasis étant reconnu pour avoir des fondements psychologiques, le chlorure de magnésium agit sans doute aussi par son action apaisante sur le stress et l’anxiété.
Le syndrome du côlon irritable, qui regroupe d’ailleurs un ensemble de manifestations très hétérogènes (diarrhée et constipation, parfois alternées et accompagnées de douleurs), a une prévalence dans la population générale de 10 % à 15 % et représente l’un des troubles fonctionnels gastro intestinaux les plus communs dans le monde.
À la différence des maladies intestinales plus sérieuses, telles que la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, le syndrome de l’intestin irritable ne cause pas d’inflammation, n’altère pas la structure de la muqueuse intestinale et n’augmente pas le risque de souffrir d’un cancer colorectal. C’est pourquoi le syndrome de l’intestin irritable est considéré comme un trouble fonctionnel plutôt que comme une maladie. En revanche, la douleur, la diarrhée et la constipation qu’il entraîne peuvent devenir très incommodantes, voire même handicapantes dans les cas extrêmes.
Le syndrome du côlon irritable se combine souvent avec un ensemble d’autres manifestations relevant du stress (sommeil agité en particulier), sur lequel une carence en magnésium a une influence déterminante. Le côlon irritable pourrait également dans certains cas avoir un rapport avec la spasmophilie, elle-même traitée efficacement par le magnésium.
Ajoutons enfin que, bien que possédant des effets laxatifs, le chlorure de magnésium ne semble pas aggraver la diarrhée constatée dans le cadre d’un syndrome du côlon irritable. Une cure de chlorure de magnésium pourrait donc donner de bons résultats dans ce cas également. Les énormes inconvénients liés au syndrome du côlon irritable au quotidien ne sont pas grand-chose au regard de la petite contrainte d’une cure de chlorure de magnésium… il serait donc dommage de ne pas la tester.
Attention cependant de ne pas prolonger exagérément votre cure de chlorure de magnésium sans demander conseil à votre médecin car des cas d’irritation du système digestif sont parfois mentionné en cas de surdosage ou de durées d’utilisation excessives du chlorure de magnésium ou du Nigari.
Le cas du cancer est évidemment délicat à aborder, au regard des multiples allégations non validées, voire parfois dangereuses, dont il fait régulièrement l’objet. Il est souvent affirmé que certaines pistes de recherche simples et potentiellement efficaces sont écartées, car elles ne pourraient être source d’aucun profit pour les grandes firmes pharmaceutiques. Il ne nous appartient pas d’en juger. Le chlorure de magnésium en ferait visiblement partie. Il est d’autant plus important de le mentionner que les travaux dont nous disposons ne sont pas l’oeuvre d’illuminés ou de charlatans, mais de grands médecins et professeurs ayant publié et communiqué auprès de leurs pairs à de nombreuses reprises. Citons notamment le professeur Pierre Delbet (voir pour plus de détails la partie « Les grandes figures du chlorure de magnésium » ), à l’origine avec les professeurs Paul Poirier et Gustave Roussy (duquel un célèbre établissement spécialisé dans le traitement du cancer porte le nom à Paris) de l’Association française pour l’étude du cancer, dont les multiples observations et études ont établi un lien apparemment très fort entre le magnésium et le combat contre le cancer, y compris dans le développement de lésions déjà installées. Dans le domaine de l’étude préventive, d’autres scientifiques, et en particulier M. Louis Robinet et Pierre Schrumpf-Pierron, déjà mentionnés plus haut, ont établi une corrélation très nette entre la richesse des sols en magnésium et la très faible prévalence des cancers au sein des populations autochtones (Égypte, Tunisie, Soudan…). Il n’appartient pas à cet ouvrage de se prononcer. Le seul conseil de bon sens que l’on peut prodiguer consiste à insister sur le fait qu’un organisme carencé se défend plus difficilement. Le cancer étant une source de stress évidente, et le cercle vicieux de la carence en magnésium (voir la partie « Assimilation du magnésium et mode de vie ») s’installant probablement rapidement dans un contexte aussi difficile, il sera plus que jamais utile de veiller à le mesurer régulièrement et à apporter les doses nécessaires par une supplémentation adaptée et une alimentation adéquate.
La cause exacte des aphtes n’est pas clairement déterminée. Il s’agit probablement de causes multiples, liées à la fois au stress, à des carences, des allergies alimentaires et à la consommation de certains aliments qui favorisent la formation de petites plaies dans la bouche (les noix sont tristement célèbres pour cela).
Le chlorure de magnésium aide à la cicatrisation et limite l’inflammation en stimulant les défenses naturelles des muqueuses. Un bain de bouche de quelques minutes après le brossage des dents sera très utile pour lutter contre les aphtes. Veiller à bien faire circuler énergiquement l’eau dans toute la cavité buccale, éventuellement compléter par un gargarisme. Boire 1 verre de chlorure de magnésium après le brossage des dents, 1 à 2 fois par jour, ne pourra que favoriser l’action des gargarismes. La fréquence des bains de bouche peut être augmentée sans inconvénient jusqu’à 4 à 6 fois par jour.
Le chlorure de magnésium, aphtes.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.J'accepteNonEn savoir plus